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1. Tout savoir sur les Aruspices
 :: Les Aruspices

L'Okane

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L'Okane
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Sam 9 Mar - 21:25
La mort dans l'âme, dans le corps et dans l'esprit
Un peu d'histoire
Bien avant que les dons ne soient communs à toute l'humanité, ceux qui possédaient un don en rapport avec l'au-delà étaient bien souvent maltraités. On les voyait comme fou, totalement délirant, mythomane, ou alors en manque d'attention. Beaucoup d'entre eux furent persécutés, brûlés. Avec le temps, ils furent enfermés dans des asiles, maltraités et surtout diminués. On les voyait comme dingue parce qu'ils voyaient la mort, les morts et qu'ils étaient capables de parler avec eux. Personne ne pensait qu'ils avaient de vrais dons et eux non plus au fond, vu que personne ne savait comment cela fonctionnait. Avec le temps et l'apparition des dons chez tout le monde, l'humanité a changé son fusil d'épaule. On a vu les dons des Aruspices être mis au goût du jour, on a voulu les exploiter, jusqu'à ce que certains comprennent comment les utiliser, créant ainsi les Cercles. Des clans pour les aruspices, jeunes et moins jeunes, pour leur permettre de canaliser leurs dons et leur apprendre à s'en servir. Aujourd'hui, leurs dons sont réputés et plus personne n'oserait les traiter de dingue ou les enfermer, au contraire, on recherche désormais leurs services et ils s'achètent à prix d'or.

Description
En contact permanent avec le voile et donc l'au-delà, les Aruspices ont toujours un pied dans le monde réel et un pied dans l'irréel, le monde d'ailleurs. Eux seuls savent ce qui se passe après la mort et bien évidemment, ils sont les seuls capables d'entrer en contact avec les morts. On a toujours cru au départ que leurs dons étaient tous identiques, qu'ils avaient tous les mêmes capacités, la même façon de faire les choses. Pourtant, avec l'apprentissage, on a rapidement remarqué qu'il existait plusieurs types d'Aruspices, relié à leurs dons respectifs. Quatre types en vérité :

        - Les faucheurs
        - Les exorcistes
        - Les Chuchoteurs
        - Les bannisseurs

Chaque type d’Aruspice a un travail précis à effectuer qu’un autre ne pourrait pas faire, c’est pour cela que généralement ils travaillent en famille, non seulement pour éviter que d’autres ne cherchent à exploiter leur don comme il était coutume avant que les cercles ne se mettent en place, mais aussi parce que la famille connaît généralement la teneur du don de l’Aruspice. Leurs talents se monnayent à prix d’or et il n’est pas rare de voir les services de police s’attribuer l’un de ces business familiaux à l’aide de contrats juteux pour l’un comme pour l’autre.

Avec le temps, certains Aruspices ont décidé de laisser tomber le business familial pour se tourner vers des métiers plus classiques, des métiers qui ne nécessitaient pas forcément l’usage de leur don. Pourtant, aucun d’eux n’hésite à les utiliser quand cela est réellement nécessaire, surtout quand ils travaillent pour la police. Parfois, pouvoir faire appel à l’esprit du défunt sur la table d’autopsie permet de gagner un temps précieux.

Don primaire et secondaire
L’apparition des pouvoirs : Elle est différente pour chaque aruspice. Généralement les enfants reçoivent leur don primaire à cinq ans. Il arrive qu’il y ait des dons tardifs mais si l’enfant n’a pas développé de don après sa douzième année, on peut estimer qu’il ne le développera jamais. Cependant le don n’apparaît jamais avant les cinq ans de l’enfant. Le don secondaire quand à lui apparaît dans la dixième année de l’enfant, quand il a appris à se connaître et à maîtriser son don d’Aruspice.

Le don primaire : Il est l’identité même de l’aruspice (Faucheur, exorciste, chuchoteur ou bannisseur). C’est ce qui permet de le classer dans un certain type et ainsi lui permettre de recevoir la formation nécessaire pour se maîtriser. Il est unique à chaque aruspice et peut parfaitement être renié si l’enfant ne veut pas de ce don. Une fois le don renié, il n’apparaîtra plus jamais.

Le don secondaire : Il ne s’agit que d’un petit don, quelque chose qui permet d’aider généralement l’aruspice dans son travail de tous les jours. On les distingue en deux parties :

        - Un des cinq sens accru : Ouïe, odorat, goût, vue, toucher.
        - Une capacité physique accrue : la force, l’agilité, la vitesse ...

Ce don secondaire ne coûte rien en énergie. Cependant si l’aruspice décide de renier son don primaire, il reniera aussi la possibilité de développer un don secondaire.

Us et coutumes
Célébration des morts : Voir la mort et la célébrer ce n’est pas la même chose et on pourrait facilement croire que le fait de voir les morts constamment aurait donné l’envie aux aruspices de ne pas la célébrer, mais c’est tout le contraire en fait. Les aruspices sont profondément respectueux de la mort et lorsque l’un d’entre eux meurt, peu importe son statut au sein d’une famille, un deuil d’un mois est instauré avec une célébration chaque dimanche. Les célébrations dépendent ensuite de la famille du défunt.

Naissance d’un enfant : Chez les aruspices, les naissances bien que nombreuses sont tout aussi importantes que les morts. Parce que pour eux, de la mort née la vie, c’est le cycle classique de la réincarnation. Alors, lorsqu’un enfant né, on lui dédie au moins une semaine entière avec des célébrations diverses et variées en fonction des familles. La plupart du temps, il y a aussi des fêtes dans le village et une procession lorsqu’on l’amène jusqu’au lieu de culte pour le bénir.

Fin de formation : La fin de la formation, c’est le passage de l’enfant à l’adulte. C’est un rite complexe et important pour tout aruspice qui se respecte. Il est célébré par un grand banquet ou l’aruspice reçoit les armoiries de sa famille sur un bijou bénit qui le protège des esprits. Ensuite le jeune adulte peut enfin accéder au monde du travail qu’il aura choisi.

NB : Pour ceux n’ayant aucune famille, le bijou aux armoiries est remplacé par le cercle par un bijou aux initiales du porteur qui est aussi bénit par l’Arcana du cercle.

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Sam 9 Mar - 21:58
Faire traverser les morts vers la réincarnation
Description
Les faucheurs sont les seuls à être en contact direct avec le voile. Ils ont la capacité innée de changer leur corps en un corps astral, un corps fait uniquement d'énergie pour pouvoir passer la barrière qui délimite le monde réel, du monde des esprits. Cela leur permet d’amener les âmes aux différentes portes de résurrection. Ils ont aussi l’étrange capacité de voir les limbes de leur vivant, comme si le lien qu’ils avaient avec le voile leur permettait de voir les âmes en attente d’un passage. Il n’est donc pas étonnant qu’ils aient été les premiers à être persécutés, mais pire que tout, avec le temps, les aruspices ont remarqué qu’il y avait peu de faucheurs et qu’ils n’étaient pas toujours capables de prendre en charge une âme.

La formation
Dès leur plus jeune âge, les faucheurs sont entraînés pour transporter les âmes et éviter de mourir bêtement. Effectivement, ils acquièrent la capacité de prendre leur corps astral à un très jeune âge (5 ans pour la plupart), le seul problème c’est que cela n’est pas pauvre en énergie, bien au contraire. Le corps astral est très énergivore, non seulement parce qu’il faut garder le contact permanent avec son corps pour éviter de devenir une âme errante, mais aussi parce que traverser les différentes couches qui composent le voile n’est pas aussi facile qu’il n’y paraît.

On leur apprend donc au départ à gérer leur forme astrale, sans qu’ils ne passent le voile. Une fois que l’enfant maîtrise son corps astral et sa consommation en énergie, on l’envoie passer la première couche du voile. Celle qui permet d’accéder aux limbes supérieurs. La formation se poursuit sur cette lancée, apprenant à l’enfant à passer les différentes couches du voile jusqu’à ce qu’il puisse le faire seul. L’apprenti est toujours suivi de son maître. Généralement, l’apprentissage se fait dans la famille, mais il arrive parfois qu’un don de faucheur arrive dans une famille de Chuchoteur ou autres et vice-versa. Dans ces cas-là, les cercles sont là pour aider à la formation des plus jeunes.

Les petits plus et moins
- Le danger permanent : Être faucheur, c’est se mettre en permanence en danger, non seulement parce que lorsqu’ils prennent leur corps astrals, ils sont totalement vulnérable que ce soit sur le plan psychique, que sur le plan physique, faisant ainsi la rencontre d’âme haineuse qui ne cherche qu’une seule chose, les posséder ou les détruire. Mais aussi parce qu’à chaque instant, ils peuvent perdre le contact avec leur corps physique et devenir alors une âme errante, sans aucun espoir de redevenir vivant.

- Le langage inutile : Les faucheurs n’ont aucun moyen de communication avec les âmes dont ils ont la charge. C’est comme s’ils ne connaissaient pas leur langage, comme s’ils n’étaient pas autorisés à entendre leurs complaintes. C’est pour cela qu’ils sont si efficaces dans le transport des âmes.

- Une arme sur mesure : Avec le temps cependant, on a remarqué qu’il serait bon qu’ils puissent se protéger sur le chemin des âmes et protéger les âmes qu’ils véhiculent. Les sages ont réussi à trouver un rituel, permettant au corps astral du faucheur d’appeler à elle, une arme esprit. L’arme reflète le caractère profond du faucheur et est associée à un esprit puissant qui a accepté d’aider (soit pour expier une faute et pouvoir revenir sur le chemin de la réincarnation, soit parce qu’il s’ennuyait dans le monde des esprits…). L’esprit venu en aide se fond dans l’arme et ne fait qu’un avec elle, permettant ainsi de terrasser tout ce qui pourrait empêcher le faucheur de faire son travail. Cependant, lorsque le faucheur revient dans son corps physique, l’arme elle, reste dans les limbes, cachés aux yeux de tous. Il n’est donc pas rare que les faucheurs finissent par acquérir une arme du même type dans le monde réel, pour pouvoir parfaire leurs techniques en cas d’attaque sur le plan astral.

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Sam 9 Mar - 22:09
Sauver les corps, libérer les esprits
Description
Les exorcistes sont des guerriers au service des vivants. Effectivement, ils sont les seuls capables d’extraire sans danger un esprit qui a pris possession d’une enveloppe humaine et ainsi de la renvoyer dans les limbes médians ou inférieurs afin qu’elle puisse y purger sa peine. On les reconnaît par le tatouage qui se forme sur leur peau dès que leur pouvoir apparaît. Le tatouage se compose souvent d’une croix, ainsi que d’un sigle, représentant la famille. On ne sait pas comment cela se fait, mais c’est le seul et unique moyen de détecter les pouvoirs d’un exorciste. Ils sont aussi les seuls à être capable de manier les incantations magiques permettant d’enchaîner les âmes sans blesser les corps, d’épurer un corps de toute charge négative etc...

Formation
Dans les familles des exorcistes, on ne badine pas avec la discipline. Dès que les enfants savent marcher, on les entraîne à se battre. Aucune arme au départ, c’est d’abord la discipline du corps qui prime. Apprendre à gérer son équilibre, avoir une connaissance parfaite de son corps et de ses muscles permet sans nul doute de combattre un possédé sans faire de dommage à son hôte. C’est la première chose qu’apprend un exorciste. Combattre oui, mais surtout sans dommage si cela est possible. Lorsqu’ils arrivent à l’âge de dix ans, on commence à leur apprendre à se battre avec des armes, généralement petites, qu’on peut dissimuler assez facilement. Lorsque l’enfant acquiert la maîtrise de son arme, l’entraînement prend un autre tournant. Il est désormais temps d’apprendre les rituels et c’est là que les choses deviennent intéressantes.

Des spécialités étranges
Ce n’est que lorsque l’entraînement finit par arriver sur les rituels qu’on se rend compte que certains enfants ne peuvent pas les utiliser. Effectivement, il existe deux façons pour un exorciste de libérer un hôte.

- Celle qui consiste à tracer des pentagrammes sur le sol, de façon rapide ou de façon détaillée suivant le type de possession et qui nécessite un rituel pour faire sortir l’âme du corps de son hôte avant de finalement le renvoyer dans les limbes.
- Celle qui consiste à entrer dans le corps de l’hôte pour y extraire directement l’âme et la renvoyer dans les limbes.

En effet, certains exorcistes ne peuvent pas utiliser les rituels, c’est comme si les formules ne les reconnaissaient pas en tant qu’exorciste. Cependant, s’ils ne peuvent pas purger un corps par des rituels, ils peuvent le faire par l’intermédiaire du toucher. D’une certaine façon, ils sont capables de modeler leurs mains pour que celle-ci entre dans le corp du possédé et attrape directement l’âme qui y est attachée. Une fois l’âme sortit du corps de l’hôte, celle-ci est directement renvoyée dans les limbes.

Selon la croyance populaire, ce type d’exorciste très rare puiserait ce don de la foi inébranlable envers leur Dieu. Ce qui les couperait des rituels classiques et leur permettrait d’exorciser une âme directement.

Les petits plus et moins
- Un serment de chaque instant : être exorciste, ce n’est pas seulement un métier, ou alors un don. C’est aussi un engagement. Pas seulement envers la famille, ou le don qui nous constitue, mais aussi envers l’humanité et les âmes qui chercheraient à envahir le monde des vivants.

- Un attirail spécial : être exorciste, c’est aussi posséder ce que d’autres ne possèdent pas. Effectivement, pour les rituels, l’exorciste a souvent besoin de choses et d’autres. Du sel, de l’eau bénite, des plantes diverses et variées, tout dépend des différents rituels. Il n’est donc pas rare qu’un exorciste se balade, en plus de ses armes discrètement cachées, avec une sacoche, remplis de tout un bric-à-brac que certains trouveraient totalement inutile.

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Sam 9 Mar - 22:13
Entendre, comprendre et aider
Description
Les chuchoteurs sont les seuls Aruspices à pouvoir entrer directement en communication avec les esprits. Ils sont les seuls à connaître leur langage et à pouvoir appeler à eux les esprits passés au-delà du voile pour obtenir des réponses. Ils ne peuvent cependant parler qu'avec des esprits encore présent dans les limbes, si les âmes ont été prises en charge par un faucheur, le Chuchoteur ne peut plus l'atteindre. Pour eux, l’enfance n’est pas facile. Dès qu’ils sont en âge de parler, les esprits viennent les voir pour qu’ils puissent les aider. Heureusement, ils sont les plus répandus parmi les Aruspices et donc les parents peuvent aider les enfants dès leur jeune âge.

Formation
On pourrait croire qu’il n’est pas compliqué de communiquer avec les morts, mais en vérité, si pour certaines personnes il ne s’agit pas d’une entreprise dangereuse, pour certains morts, c’est bien plus dangereux. Il faut apprendre aux enfants à ne pas se laisser submerger par l’esprit, car discuter avec un esprit, ce n’est pas seulement lui parler, c’est aussi lui donner un ancrage, une possibilité d’entrer dans le monde des vivants.

On leur apprend donc au départ à ne pas parler longtemps avec les esprits. Au fur et à mesure de leur apprentissage, les chuchoteurs se rendent compte jusqu’où ils peuvent leur parler sans mettre leur vie en danger. Et puis ils arrivent à couper le lien qui les relie à l’esprit, histoire de ne pas laisser l’esprit drainer leur énergie ou prendre possession d’eux.

Une fois qu’ils ont appris cette importante leçon, on leur apprend les différents rituels permettant de faire appel à un esprit. Les rituels sont complexes et ils leur faut plusieurs années pour bien les maîtriser et pouvoir utiliser leur don correctement.

Les petits plus et moins
- Un coût en énergie : Si voir les esprits ne coûte rien, leur parler est assez différent car il faut créer un lien avec l’esprit. Ce lien draine l’énergie vitale du chuchoteur. Celui-ci met donc sa vie en danger lorsqu’il appelle un esprit à lui pour discuter. Il est d’ailleurs compliqué pour un chuchoteur de parler à plus de deux esprits par jour, au risque de finir vider de son énergie ou alors de mourir tout simplement.

- Des rituels complexes : Appeler un esprit peut s’avérer simple si celui-ci est dans les limbes supérieurs. Effectivement les esprits dans les limbes supérieurs étant en attente il n’est pas difficile de faire appel à eux. Cependant, lorsque l’esprit est situé dans les limbes médians ou inférieurs, le chuchoteur doit obtenir un objet que la personne détenait, histoire de créer un lien et d’amener l’esprit à lui. L’entreprise est risquée non seulement parce que les esprits des limbes médians et inférieurs cherchent à tout prix à rejoindre le monde des mortels en possédant les chuchoteurs qui les appellent, mais aussi parce que le rituel est d’autant plus complexe suivant l’esprit que l’on veut appeler.

- Des services souvent demandés et bien rémunérés : Les chuchoteurs sont très recherchés dans les affaires criminelles, ou lors des décès de certains membres de famille. On paie leur service à prix d’or, justement parce qu’ils sont les seuls à pouvoir parler avec les défunts.

- Une coopération entre familles : Il n’est pas rare que les chuchoteurs se fassent aider d’un exorciste ou d’un bannisseur voire des deux généralement. Et donc souvent les familles de chuchoteurs sont en très bons termes avec celles des exorcistes ou des bannisseurs. Après tout, un chuchoteur possédé ne sert plus à rien et devient dangereux, autant éviter que cela n’arrive.

L'Okane

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L'Okane
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Sam 9 Mar - 22:19
Protéger les lieux et les biens
Description
Ce que les exorcistes ne peuvent pas faire, les bannisseurs le feront à leur place ! C’était l’un des nombreux slogans qui se situait sur les prospectus lorsque les bannisseurs ont commencé à se faire connaître. Contrairement à tous les autres, ils ne travaillent pas sur le vivant en lui-même, mais plutôt sur les possessions de celui-ci. Effectivement, les bannisseurs sont là en prévention ainsi que lorsque les choses ne se sont pas bien déroulés, ou lors de carnages etc.... Ils ont pour vocation de bénir les lieux, de les protéger contre les esprits et aussi bien évidemment de les exorciser. Certains se prétendent même chasseur de fantômes, c’est dire ! Ils peuvent aussi se charger de faire ça pour les objets qui peuvent tout autant se retrouver possédés.

Formation
La formation des bannisseurs est tout aussi exigeante que celle des exorcistes. Cependant, comme elle ne concerne pas les vivants possédés, elle est aussi bien plus spécifique. Là où les jeunes exorcistes apprennent à se battre, les jeunes bannisseurs apprennent à se concentrer, à ressentir l’énergie autour d’eux, à la manipuler pour créer des barrières et empêcher les esprits de s’en aller. On leur apprend ainsi à maîtriser la dose d’énergie qu’ils consomment ainsi que le travail en équipe et aussi à se reposer sur les sens de ses camarades.

Une fois qu’ils ont appris à utiliser leur don pour protéger la maison, on leur apprend les différents rituels pour exorciser les petits objets au départ. Tout se fait par paliers et cela leur permet d’apprendre rapidement tout en commençant petit pour arriver à tout un panel de rituels différents.

On les sépare enfin en deux groupes. Ceux qui seront spécialisés dans la protection des lieux et des objets et ceux qui seront assignés à l’exorcisme des lieux. Ce qui leur permet de finir leur formation sur quelque chose de plus spécifique en ayant appris toutes les bases.

Les petits plus et moins
- Un travail en équipe : Les bannisseurs ne travaillent jamais seuls. Généralement ils sont en binôme, parfois en trinôme. La raison en est simple. Poser une barrière autour de la maison demande beaucoup d’énergie. La maintenir aussi. Il est difficile d’exorciser l’endroit tout en maintenant une protection. Alors l’un s’occupe de la protection et l’autre s’occupe de l’exorcisme. Ainsi aucun des deux ne finit vidé de son énergie et ils sont plus sereins quant au boulot qu’ils doivent fournir.

- Une dépense d’énergie importante : Comme tous les autres aruspices, exorciser ou protéger demande beaucoup d’énergie. Mais protéger un lieu pour l’exorciser demande encore plus d’énergie qu’on ne pourrait le penser. Effectivement, les esprits cherchent toujours à combattre la barrière pour s’échapper, il est donc important pour ceux qui posent les barrières d’être en forme, de bien manger et de bien dormir. Mais il faut aussi prévoir qu’il est impossible pour l’un comme pour l’autre d’exorciser plusieurs lieux dans la journée ou le jour d’après au risque d’y laisser sa peau. Sans compter que généralement on ne fait appel à un binôme que deux fois maximum dans la semaine pour leur laisser le temps de se remettre.

- Une place à tenir : Il est compliqué d’utiliser son énergie vitale pour protéger ou bannir. Certains laissent tomber au bout d’un moment et se contentent de vivre normalement. D’autres persistent. La place d’un bannisseur n’est pas à vie, tout dépend de son endurance et de ce qu’il veut faire de sa vie. C’est aussi pour cela qu’ils sont constamment en train de s’entraîner, courir ou autres, histoire de garder la forme. Enfin pour ceux qui veulent bosser de leur don.

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