Bon c'est officiel, on est en décembre ! Et comme on est dimanche en plus, ça veut dire que je peux m'atteler autant que je le veux à la décoration de mon appartement ! Et comme d'habitude, j'ai prévu les choses en grand ! Bon ok, j'ai peut-être déjà pris un peu d'avance en allant acheter mon sapin hier mais hé j'ai le droit ! Qui va me faire des remarques d'abord ? Personne, voilà !

Toute contente, je rentre dans mon placard avec une chaise et grimpe dessus pour sortir mes cartons de décorations de Noël. Oui, oui, mes cartons, au pluriel. J'y peux rien si j'aime décorer. Ou si je n'oppose pas beaucoup de résistance à mes envies d'achats de décorations… Après plusieurs aller retour, tout se trouve dans le salon et je lance une playlist sur mon téléphone pour m'atteler à tout ça. Mes yeux se posent alors sur mon calendrier de l'Avent. Oh mais oui ! C'est parfait pour me mettre dans l'ambiance ça ! Avec l'entrain d'un bébé corbeau devant une guirlande à paillettes, je sautille jusqu'à mon calendrier et ouvre la première case.

Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que c'est ? Au bout de quelques secondes de manipulation, je me retrouve avec un stylo dans les mains. Je l'examine sous toutes ses coutures - enfin presque - pour me faire une idée. Déjà, j'aime bien sa couleur et… Oh !!!! Il y a mon nom écrit dessus ! Mais c'est trop génial ça ! J'ai un stylo Mallory !! J'attrape le premier papier qui me passe sous la main - une facture de téléphone - pour l'essayer et pousse un petit cri ravi. Mais il BRILLE !!! Ou plutôt, il s'allume quand on écrit avec ! Il est trop génial ! Parfait même ! C'est décidé petit stylo, tu es adopté !




Mais comment on fait pour éteindre ce truc, putain ?! Tu parles d’un cadeau ! Je retiens la personne qui m’a offert ce fichu calendrier ! Si c’est pareil demain, ce cadeau, je le jette par la fenêtre ! Quel jouet de malheur ! Je le secoue pour tenter de l’arrêter, mais rien. Pas de bouton “arrêt”, même pas de marque ou de nom de fabricant pour googler le produit et espérer trouver son mode d’emploi sur Internet. Et ces fichues chansons qui n’en finissent pas… Il finira bien par ne plus fonctionner, non ?

Je sors de chez moi pour aller travailler, mais quand je rouvre la porte, le soir, ayant totalement oublié l’existence de cet objet démoniaque, le son de la joyeuse mélodie me parvient à peine un pied posé dans l’entrée. Aussitôt, je me crispe d’irritation. J’enlève mes chaussures, traverse mon appartement et fous ce maudit jouet sous une pile de coussins. Je l’entends toujours. Je le passe sous l’eau en espérant le détraquer, mais malheur ! Il est même waterproof !! Sérieux, c’est quoi ce machin ?! Hors de moi, j’ouvre la fenêtre et le lance de toutes mes forces. Je le regarde s’écraser plusieurs mètres plus bas.

Ouuuf… Un peu de calme ! Mes oreilles me remercient. j’entendrais presque encore ces putain de chansons résonner dans mon crâne. Attends… Je rêve pas, je les entends vraiment !! Des coups résonnent à la porte. J’inspire à fond pour ne pas péter un câble et je vais ouvrir. Mon voisin m’assure qu’il m’a vu lancer ça, et qu’on ne jette pas ses ordures “ou quoi que ce soit d’autre” pour reprendre ses termes, dans la rue. Je crois que je vais lui casser la gueule. Non Ezra, du calme. Du calme. Personne ne pourra t’empêcher de te débarrasser de ce machin.

En lui claquant la porte au nez, je prends une grande inspiration. Voilà, calme… Je sais ce que je vais faire. J’attrape le jouet de l’Enfer, ma veste et mes chaussures et je repars dehors. Ce qu’il ne faut pas faire, je te jure ! Quand je rentre chez moi, je me sens léger. Enfin, je vais pouvoir être tranquille !! Apaisé et presque heureux, je me prépare un bon plat en pensant à la tête que fera mon père en ouvrant sa boîte aux lettres demain. Voyons si tu prends toujours tout aussi bien, papa…





Corey allait et venait dans son appartement, rangeant la table du petit déjeuner, allant chercher ses vêtements propres, arroser ses plantes et ouvrir sa fenêtre, sans lâcher son brin de gui. Son calendrier de l’avent avait le don de le mettre de bonne humeur dès le matin ! Il y trouvait toujours des cadeaux surprenants. Aujourd’hui, c’était du gui. Du gui ! Avant même d’être romantique, il trouvait ça beau. Où allait-il bien pouvoir le mettre ? Il joua un peu avec, le tournant et le retournant entre ses doigts avant de le ranger dans sa ceinture. Il fallait bien qu’il aille travailler, mais ainsi, il le gardait sur lui !

Une fois dans son atelier, il le posa sur son plan de travail, qu’il ne quitta que le temps de la pause déjeuner, lorsque l’exorciste l’embarqua jusqu’au restaurant où il alla manger. Il avait hésité à l’y laisser, mais l’endroit était déjà mignon et agréable, une branche de gui n’aurait pas apporté grand-chose de plus. Enfin si, une touche d’amour, mais l’amour, ça naissait n’importe où avec ou sans plante. Et les démonstrations d’amour n’attendaient pas le gui pour se manifester !

Alors qu’il se trouvait à la poste pour chercher le colis de sa voisine, qui ne pouvait pas sortir à cause de sa grippe, l’idée lui vint qu’ici, en revanche du gui ne ferait pas de mal. Les gens semblaient grognons, la décorations était inexistante… Il monta donc sur une table en prenant bien soin de ne rien salir ou abîmer, afin d’accrocher la branche à une publicité qui pendait du plafond.

Lorsqu’un membre du personnel le jeta presque dehors, Corey ne s’en offusqua pas plus que ça. Il était trop occupé à se dire que cette branche de gui, décidément, elle passait bien là-haut, et que les prochain clients seraient sûrement ravis de la trouver. Peut-être même qu’un couple se créerait ainsi ?





Elle a une drôle de tête cette guirlande, mais elle est rigolote en fait ! Oh ? Et elle s’allume toute seule en plus, même pas besoin de la brancher ! C’est bigrement pratique ça en fait. Il y a des enchantements vachement utiles quand même. Je devrais peut-être songer à faire enchanter mon appartement, moi. Quoique, ça doit coûter super cher en fait ! Bon, ma guirlande ! Où est-ce que je la mets ? Je me tourne vers mon sapin qui est déjà bien bien chargé. Mouais, je vais peut-être pas avoir la place de la mettre là… Un rapide coup d’oeil à mon salon m’informe que ça risque d’être compliqué aussi de lui trouver une place. Bon ok, je me suis peut-être lâchée niveau décoration cette année mais j’y peux rien si j’aime noël !

Finalement, je fais le tour de mon appartement, la guirlande à la main mais je ne trouve pas d’endroit vraiment génial où l’accrocher. J’ai bien pensé à ma chambre mais des guirlandes qui brillent, il y en a toute l’année là-bas donc elle serait pas vraiment mise en valeur. Et si je…? Mais oui, c’est un super bonne idée ça ! Surtout qu’elle a pas besoin d’être branchée pour s’allumer celle-là ! Sûrement qu’elle résiste aussi à l’extérieur !

Sans hésiter, j’ouvre ma fenêtre et m’assoit sur le rebord pour accrocher artistiquement cette nouvelle guirlande. Comme ça, les corbeaux qui passeront devant seront de bonne humeur en la voyant ! Puis c’est triste de décorer que l’intérieur en plus. Pour une fois que mes fenêtres peuvent être festives. Rouh, quelle bonne idée ! J’ai hâte d’être à ma prochaine patrouille pour voir ce que ça donne depuis le ciel.





Sa pause déjeuner touche à sa fin et, comme souvent, Dakota se prépare un thé avant de retourner travailler. Rien de mieux pour se réchauffer et se sentir d'aplomb d'après elle. Elle attrape donc la bouilloire et verse de l'eau chaude dans sa tasse sur laquelle on peut voir des lutins fabriquer des jouets. Elle avise la boîte en métal dans laquelle elle conserve son thé et remarque l'assortiment qu'elle a reçu aujourd'hui dans son calendrier de l'Avent. Ce dernier promet "mille et une saveurs" mais il n'y a aucune indication sur les sachets, ce qui la laisse sceptique.

Après de longues secondes d'observation, elle finit par en prendre un au hasard et le laisse couler au fond de son mug. Après tout, ça ne lui coûte rien de tester ! Au pire, s'il est mauvais, elle s'en fera un autre et puis voilà. Elle le laisse donc infuser, écoutant ses collègues parler de leurs projets pour les fêtes puis finit par y tremper les lèvres. Un peu méfiante, il faut l'avouer. A sa grande surprise, le thé est délicieux ! Avec ses notes de pommes et de cannelle, elle trouve qu'il correspond tout à fait à l'esprit d'un calendrier de l'Avent ! Finalement, elle a bien fait de tenter l'aventure ! Elle espère que les autres sachets seront tout aussi bons.





Si ça n’avait été qu’un papier, Corey aurait pu s’en servir pour des pliages. Un fleur peut-être, ou un avion en papier, voire même un papillon. Il aurait pu également s’en servir comme liste de courses - pour ne rien oublier, il faisait des petits dessins qui représentaient ses achats à faire - ou alors pour des tas d’autres choses. Oui, mais il y avait quelque chose d’écrit dessus. C’était peut-être important ! Il s’assit donc à sa table et plissa les yeux sous l’effort. Il aurait été plus vite à envoyer une photo du texte à Dakota pour qu’elle le lui lise au téléphone, comme il le faisait parfois, mais il ne voulait pas l’embêter. La phrase semblait toute courte et pas compliquée.

Il s’attela donc à la tâche et fut tout fier de constater qu’il n’avait pas mis très longtemps à la lire. “Vous gagnez 50 points.” Mais 50 points pour quoi ? Il retourna la feuille, mais rien n’était écrit de plus. Voilà qui lui paraissait bien mystérieux… Il glissa la papier dans sa poche en se disant que la réponse lui viendrait peut-être dans la journée. Et elle lui vint, plus vite que ce qu’il avait pensé.

Il se rendait à son atelier et passait près du bureau de tabac au bas de la rue lorsqu’il comprit à quoi servaient ces points. Il bifurqua soudainement sans raison apparente et s’engagea dans la boutique. Le propriétaire grognon était assis à son comptoir, toujours aussi ronchon, et Corey lui adressa un grand sourire.

-J’ai gagné 50 points, aujourd’hui ! claironna-t-il joyeusement à l’homme qui le regardait d’un air maussade.

Son interlocuteur grogna à peine et reporta son attention sur son journal.

-Je sais ce que je veux en faire, continua Corey sans se démonter.

-Qu’est’c’qu’tu veux qu’ça m’fasse ? marmonna le vendeur d’un air mécontent.
L’exorciste posa le papier devant l’homme aux cheveux grisonnant et reprit d’un ton tout aussi joyeux :

-J’utilise mes 50 points pour que tu souries ! Et si j’ai pas assez de points, est-ce que ça compte si je rajoute des biscuits ?

Le vendeur le fixa quelque secondes sans rien dire, visiblement interloqué, mais Corey n’en était pas sûr. Il trouvait ça difficile de déchiffrer son expression fermée, même après l’avoir étudiée pendant de longues minutes chaque fois qu’il passait.

-Si c’est des biscuits aux arachides, non, ça compte pas.

C’est alors que le coin de ses lèvres se releva légèrement dans un air amusé, faisant légèrement briller ses yeux au passage. Cela ne dura qu’une seconde avant que l’homme ne retrouve son air maussade et continue :

-Qu’est’c’qu’tu fais encore là ? Ouste !

L’exorciste le regarda encore quelque seconde, un sourire jusqu’au oreilles, et trottina hirs de la boutique. Désormais, lorsqu’il passerait devant, il se souviendrait non pas d’une expression ronchonnante mais de cet air presque attendri qu’il avait vu dans les yeux du vendeur.





- Hé salut Peanut ! J'ai trouvé un drôle de truc dans mon calendrier de l'Avent ce matin et je me suis dit que ça te plairait peut-être.
- Oooh, une balle rebondissante en forme de cacahuète ?!
- Haha, mais non, ça. Même si ce serait amusant.
- Oh, y’a ton visage dessus ! Regarde, tu souris ! Et t’es toute brillante. Et toute ronde. Pourquoi ronde d’ailleurs ? Carré, ça changerait.
- Mouais, j’ai une tête bizarre… T’as déjà vu une boule carrée, toi ?
- Non, t’es toute pareille en moins moelleuse ! Ben non mais justement…
- Mais ! Mais lâche mes joues ! Enfin bon… Elles te plaisent, au moins ?
- Oui j’adore ! Tiens regarde, je te pose là. Tu seras bien, ici, sur le bord de la fenêtre ?
- Hum… J’imagine que oui…





Je suis... Perplexe. Comment est-ce qu’un vélo a pu atterrir dans un calendrier de l’avent ? Un vélo, quoi ! C’est pas un peu trop grand pour être dans un calendrier ? Enfin bon, pourquoi pas après tout. Qu’est-ce que je vais faire de ça, moi ? J’ai un local dans mon immeuble, donc je pourrai l’y stocker, mais ce serait dommage de pas l’utiliser… Et si j’allais au travail à vélo ? Ouais mais il fait froid… Cela dit en ce moment, c’est dur de trouver où se garer. A mon bureau ça va, parce que j’ai une place attitrée, mais quand je dois faire des déplacements… Bah, ça me changera. Et puis ça me fait faire du sport, même si je cours dès que je le peux et que je m’entraine très régulièrement.

Je sors donc avec mon vélo. Depuis combien de temps je n’en ai pas fait ? Je crois que la dernière fois, je devais être tout gamin. J’avais même oublié la sensation. Je retombe en enfance ! ça me rappelle un vieux souvenir. Je devais avoir six ou sept ans et je roulais avec mon vélo autour de notre grande maison, Alec sur les talons. Je ricane en me remémorant sa tête de gnome de l’époque. ça le rendait fou parce qu’il n’arrivait pas à monter sur le vélo en question et à pédaler sans tomber lamentablement par terre ! Il faut dire qu’il était encore trop petit. J’avoue que j’ai pris un malin plaisir à le narguer… Quel vilain grand frère ! Enfin bon, à la fin, j’ai quand même fait monter mon frangin avec moi pour l’emmener faire un tour. Est-ce qu’il s’en souvient ? Probablement pas. Ouaiiiis ça vaut mieux, en fait, puisqu’on a tous les deux fini dans un mur et que le vélo n’a plus jamais servi après ça.

Je pouffe. A l’époque, ça m’avait marqué, mais à présent, j’en rigole bien. Et si je passais chez Alec, ce soir, pour l’emmener faire du vélo avec moi ? Bien sûr, ce sera plus compliqué de le caler derrière moi, mais avec un peu de chance, cette fois, on évitera le mur…





Depuis quelques jours, j’attends avec impatience le moment d’ouvrir mon calendrier de l’avent, c’est dingue toutes les choses que j’ai trouvé à l’intérieur ! Du coup, forcément, aujourd’hui, je suis toute excitée et curieuse de voir ce qu’il me réserve. Je sautille jusqu’à ce dernier et ouvre la case du jour. En attrapant ce qu’elle contient, je constate que c’est doux. Ouh, ça promet ça ! Rapidement, je me retrouve avec une paire de chaussette montante en laine à l’effigie du père noël, qui me fait bien rire. Bah ça alors ! J’aurais jamais pensé aller coller la tête du père noël sur des chaussettes ! Pourquoi pas des culottes hein ? En tout cas, en glissant ma main à l’intérieur, je me rends compte qu’elles sont toutes douces. Génial, ça sera parfait pour cet hiver ! Bon, c’est pas très sexy mais au moins, ça gardera mes petits petons au chaud !





Dans quel film avait-il vu que “la vie, c’est comme une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber” ? Il n’arrivait pas à s’en rappeler, mais la comparaison lui plaisait beaucoup ! En plus, chaque jour se savourait, ce qui contribuait également à donner raison à cette citation. Commencer sa journée par une boîte de chocolats, ce devait être un signe ! Aujourd’hui serait un bon jour, un jour délicieux, obligé !

Ils semblaient tous différents. Par lequel allait-il commencer ? Lequel lui donnait le plus envie ? Peut-être celui-ci. Ou celui-là. Alors qu’il les examinait, il se mit à les compter. Cinq chocolats, six chocolats, sept chocolats… Au fur et à mesure, il les empilait, formant une pyramide de sucreries parfaitement équilibrée. Oh, celui-ci serait parfait pour trôner tout en haut : il était surmonté d’une pistache ! Il le mit donc soigneusement de côté avant de le poser à l’extrémité lorsqu’il eut terminé.

Et voilà ! Une pyramide de chocolats ! Qu’est-ce qu’elle donnait envie… Bon maintenant, où était celui qu’il voulait ? Ah oui, tout en bas. Il attrapa l’objet de ses convoitises, faisant s’écrouler la construction au passage. Savourant le goût onctueux et légèrement amer, Corey se réjouit à l’idée de pouvoir recommencer sa pyramide le lendemain, le surlendemain et tous les jours qui suivraient, s’il ne terminait pas ses chocolats trop vite.





Une carte cadeau de 100$ valable dans n'importe quelle boutique de San Francisco ? Mais c'est trop bien !!!! Oh mon dieu, j'ai tellement d'idées pour dépenser cette somme et me faire plaisir ! C'est un peu comme si c'était Noël avant l'heure ! Enfin, c'est à ça que ça sert un calendrier de l'Avent après tout, non ? Bon, qu'est-ce qui me ferait plaisir ? Tellement de choses !! A force de faire les magasins pour trouver des cadeaux à ma famille et mes amis, j'ai trouvé tellement de choses qui me feraient plaisir ! En fait, c'est dur de choisir ! Enfin, c'est pas comme si le bon avait une date de péremption courte mais tout de même, je suis pressée de l'utiliser !

Toute la journée au travail, j'ai eu du mal à me concentrer, trop occupée que j'étais à me demander comment utiliser ces 100$ tombés du ciel. J'aurais pu m'en servir pour faire des cadeaux de Noël, mais non, je trouve que c'est tricher, autant les utiliser pour moi. Puis ça me fait tellement plaisir !! Alors, qu'est-ce ce que je veux ? Du maquillage ? Une nouvelle paire de chaussures ? Cette robe super belle et brillante que j'ai croisé dans cette petite boutique l'autre jour ? Le sac à main que j'ai vu en achetant le cadeau pour mon père ? Oh non ! Je sais !!!! Oh oui, c'est ça qui me ferait le plus plaisir !!

Toute guillerette, je me dirige vers le centre-ville, mon précieux sésame en poche. Quelle bonne idée d'avoir mis ça dans ce calendrier quand même ! Sans hésiter, j'entre dans la bijouterie où j'ai repéré ce qui m'intéresse et je me dirige vers une vendeuse aussitôt. Dans ce genre de boutique, surtout en période de fêtes, les vendeuses sont toujours prises d'assaut donc autant mettre le grappin directement sur celle qui est libre. Je lui explique rapidement ce que je veux et elle me sort la petite merveille qui sera bientôt à moi pour que je vérifie que c'est bien ce que je veux. Sous mes yeux se trouve un petit charm pour mon bracelet à breloques qui représente un renard en argent avec deux petits cristaux blanc pour les yeux. Bon, je les aurais préféré bleus mais je m'en contenterais. Il est tellement mignon !!! Et il me fait penser à Neva, ce qui me fait deux bonnes raisons de le prendre !

Je confirme à la charmante demoiselle que c'est bien ce que je veux puis je constate qu'il me reste même suffisamment d'argent avec le bon cadeaux que je peux prendre un deuxième charm. Trop bien !! Excitée comme un enfant au matin de Noël, je fais le tour du magasin à la recherche d'une nouvelle breloque pour ma collection. Finalement, mon choix s'arrête sur un bonhomme de neige avec un chapeau rouge et une écharpe verte et je le prend. Après tout, c'est de saison, non ?




Trainant les pieds jusqu’à la cafetière, mon regard se pose sur ce calendrier de l’avent. Qu’est-ce que ça va être encore, aujourd’hui ? Je me méfie avec ce truc… Mrf… Mon café… Me faut mon café… Je tâtonne pour appuyer sur le bouton qui me fournira enfin mon breuvage salvateur. Ils font comment les gens qui boivent pas de café ? Ils se réveillent jamais ? Ma tasse dans les mains, je prends un gorgée en sentant déjà le brouillard qui planait sur mes pensées se lever.

Bon, ce calendrier ! C’est entre toi et moi, mon gars ! Qu’est-ce que tu vas faire pour me défier aujourd’hui, hein ? Encore un jouet bizarre et bruyant ? Ou du thé louche ? Cette fois je suis prêt pour la bizarrerie que tu me prépares !! J’ouvre ma case avec précaution. C’est marrant, mais à force de trouver des objets plus loufoques et inattendus les uns que les autres, au final, j’en viendrais presque à attendre chaque matin avec impatience pour découvrir quelle nouvelle bizarrerie va me surprendre.

Je jette un coup d’oeil à la case. Oh ! Un ensemble de verres à bière ! Mais c’est bien, ça. C’est presque normal, comme cadeau ! Ben ça alors. En plus, il sont beaux ! Eux, ils vont finir direct chez Alec. Monsieur n’en a pas parce que Monsieur ne boit pas de bière. Ouais bizarrement, quand j’en apporte des bonnes, là il a pas de scrupules à en boire ! Bah ma petite tête de mule, la prochaine fois, tu pourras pas râler que tu as rien où les verser !





Une palette de maquillage. Dakota regarde l’objet qu’elle vient de découvrir dans son calendrier de l’avent en se demandant quoi en faire. Non pas qu’elle ne lui plaise pas, elle la trouve plutôt jolie avec ses couleurs discrètes dans les tons pastels, mais elle ne se maquille pas souvent. Rarement même, parfois pour de grandes occasions, et encore. La demoiselle trouve que le maquillage va bien aux femmes belles et sûres d’elles, pas aux filles banales comme elle. Pire, quand elle essaie, elle se donne l’impression d’être une gamine qui a joué avec les affaires de sa mère et qui a raté son coup. Pourtant, elle ne se débrouille pas si mal que ça, mais le résultat ne la satisfait jamais vraiment.

Enfin bon ! Elle avise la boîte, se demandant une fois de plus quoi en faire, et se décide finalement à la ranger dans sa salle de bain. Après tout, c’est une belle palette, peut-être qu’elle pourra tenter le coup pour noël.





Un calendrier 2020, pourquoi pas après tout hein, ça fait pas très noël, mais c’est toujours pratique ! Je le retire de sa protection plastique pour découvrir chaque mois. Oh, des paysages et des animaux, pas forcément ce que j’aurais choisi, mais elles sont quand même super belles. Ooooh, un corbeau !!! Un corbeau sur une branche glacée pour le mois de février ! Il a fier allure ! Bon, rien que pour ça, il mérite une place chez moi ! Sans parler de l’ours du mois de mai, enfin de l’ourson plutôt, il est trop mignon d’ailleurs. Il faudra que je pense à l’accrocher en janvier. Du moins, s’il se noie pas d’ici-là dans le joyeux bazar de mon appartement…





Un peu endormi, Corey déambula jusqu’à sa fenêtre. Il faisait encore nuit dehors, mais il n’arrivait plus à dormir. D’ici une heure, le soleil se lèverait, et il pourrait voir la mer. En attendant, il regardait les gens passer dans la rue en bas de chez lui. Il y avait déjà de l’agitation dans la ville. A moitié réveillé, son regard se posa sur son calendrier de l’avent. Son cadeau du jour ! D’habitude, il se réveillait un peu plus tard, mais ça ne ferait pas de différence.

Intrigué et curieux quant à son futur cadeau, il déballa avec soin la case du jour. Quelque chose de doux lui effleura la main. Un kiwi ! Son oiseau préféré ! Voilà qui n’était pas commun, comme cadeau. Décidément, il trouvait ce calendrier très rigolo ! Il regarda dans la case mais il n’y avait rien d’autre. Mais… Pauvre kiwi ! Où était sa compagne ? Il s’agissait d’oiseaux qui vivaient en couple. Tout seul, il allait s’ennuyer ! Où avait-il perdu sa femme ? Ou son mari. Il observa la peluche. C’était une femelle, au temps pour lui.

Il prit l’animal avec lui, le calant dans sa ceinture et sortit, bien décidé à lui trouver sa compagne. Il surprit le regard amusé de quelques passants lorsqu’ils apercevaient le kiwi qui dépassait de sous son manteau. Il pouvait les comprendre, ce n’était pas la région. Cela ne le détourna cependant pas de sa quête.

Celle-ci le mena de magasin de jouets en magasin de jouets, jusqu’à ce qu’il arrive dans une petite boutique spécialisée dans les peluches nichée entre deux bâtiments. Le vendeur réfléchit un instant lorsqu’il lui présenta son kiwi, puis une lueur apparut dans son regard tandis qu’il lui affirmait qu’il avait peut-être ce qu’il cherchait. Il revint un peu après avec un second kiwi, un peu différent, un peu plus petit et un peu moins doux, mais Corey le trouva tout de suite parfait. Ainsi, le couple était réuni. Lorsqu’il rentra chez lui des heures plus tard, les deux oiseaux purent se nicher sur un coussin qu’il posa sous son sapin. Une guirlande autour de leur nid plus tard, et ils étaient devenus des kiwis de Noël.





Euh… Sérieux ? Ben dis donc, c’est un calendrier de l’avent de luxe, ce truc, en fin de compte… Après les 100$ offerts, une machine à capsules, maintenant ? C’est vachement bien. En plus, c’est pas n’importe quoi, comme marque. Ouais mais j’ai déjà ma cafetière, moi. Une bien en plus, de cafetière. Je vais peut-être pas garder les deux… ça prend de la place en plus. Pas que j’en manque, hein. Le plan de travail de ma cuisine parfaitement rangé et nettoyé pourrait même accueillir encore trois machines à capsules ! Mais ça ne me serait pas très utile.

Oh mais je sais ! Je suis bête, moi. Je connais l’endroit parfait pour la mettre : dans mon cabinet. Dans la salle d’accueil, même pour être précis. Comme ça, quand des clients attendront, ils pourront se servir. Standing de qualité pour un détective de qualité ! Ouais, je vais faire ça. J’emporte donc la machine avec moi en allant travailler, et je m’arrête même sur le chemin pour acheter de quoi la faire fonctionner.

Quelques jours plus tard, il n’y a déjà plus rien. En fait, ça va me revenir vite cher, ce truc… Les clients s’en donnent à coeur joie. Mais encore, si c’était juste les clients… Je me tourne vers ma secrétaire, qui en est déjà à sa troisième tasse de la journée. Des fois, je me demande vraiment pourquoi je la garde…





La petite brune s'avance vers son calendrier de l'Avent en riant et en essayant d'éviter Smaug qui se met dans ses jambes. Il est d'humeur joueuse aujourd'hui et ça amuse beaucoup la demoiselle. Elle parvient néanmoins à ouvrir la case du jour sans encombre, même si elle a dû s'y reprendre à deux fois. Un pense-bête, mais quelle bonne idée ! Aussitôt, elle l'accroche sur son frigo pour l'avoir bien en vue. Ce n'est qu'une fois qu'il est mis en place que Dakota se rend compte qu'elle a pu traverser la cuisine sans encombre. Mais aussi qu'elle n'entend plus Smaug. Tournant la tête pour voir ce qu'il fait, elle le trouve en train de mâchouiller son chausson. Et en plus, il ose la regarder avec un air innocent ! Elle attrape un stylo et inscrit sur son pense-bête tout neuf "Acheter des jouets à Smaug". Finalement, il aura servi plus tôt qu'elle ne le pensait !





Comme il me connaît bien, ce calendrier ! Il apprend vite, en fait. Le jouet bruyant et irritant, c’est de l’histoire ancienne ! Un abonnement à la salle de sport de mon choix… Eh bah ça tombe bien, d’ici deux mois, il faudra que je renouvelle celui que je prends chaque année. Quand je peux, je fais plutôt du jogging en extérieur, mais j’avoue que quand il fait moche, c’est plutôt pas mal, la salle de sport. Et puis même, j’y vais régulièrement pour varier les exercices. Et profiter de la piscine. Mais au fait, il sera toujours valable d’ici-là, ce bon ? Y’a rien écrit, dessus… Bah on verra bien. Je le mets sur mon frigo en attendant de m’en servir.




C’était tout doux ! Tout blanc ! Et on pouvait s’enfouir dedans ! Quelle bénédiction ! En le tournant dans tous les sens, Corey aperçut des yeux, un nez et des boutons tout noirs. Un bonhomme de neige ! Sans neige. Et pas froid, du coup. Ce devait être le premier bonhomme de neige à être aussi doux et à pouvoir profiter de la chaleur ! Il trouvait ça presque triste de s’asseoir dessus. Il s’agissait peut-être d’un croisement entre un bonhomme de neige et un yéti. ça y ressemblait, en tout cas ! Un yéti de neige.

Le jeune homme observa le pouf d’un air sérieux et concentré. Titouan. Oui, ce serait Titouan. Et s’il posait ses cadeaux dessus ? Il en avait reçu deux ou trois de la part de ses proches et puisqu’il fêtait Noël tout seul, il les ouvrirait à ce moment-là. ll les avait disposés sous son sapin - le plus grand et le plus petit, donc peut-être aurait-il fallu dire sous ses sapins - mais par terre, c’était un peu triste. Cela dit, s’il faisait ça, ce serait Titouan qui aurait froid sur le sol. D’un autre côté, c’était le propre d’un pouf que d’être par terre. Pourtant, plus il contemplait son yéti des neiges, plus celui-ci lui semblait triste à l’idée d’être abandonné sur le plancher.

C’est ainsi que Titouan trouva refuge sur le canapé et y élut domicile, tenant compagnie à Corey lorsque ce dernier s’asseyait près de lui à la recherche de choses douces dans lesquelles s’enfouir.




Un pinceau ? Pourquoi un pinceau ? Il a l’air doux alors pour vérifier s’il l’est bien, je le frotte sur ma main. Oui il est doux, mais… Hé mais c’est des paillettes !!! Je retourne le pinceau pour l’inspecter mais non, il a l’air parfaitement normal. Pourtant, quand je le passe sur la console où j’ai posé mon calendrier de l’avent, il laisse des paillettes sur son sillage. Un petit bruit de ravissement typiquement corbeau sort de ma bouche quand je réalise ce que j’ai entre les mains. Un pinceau magique qui laisse des paillettes partout où il passe ! C’est tellement génial !!! Sans réfléchir, je sautille jusqu’à mon sapin sous lequel repose les cadeaux de noël que je vais offrir dans quelques jours. A l’aide de mon super pinceau, je recouvre méticuleusement les emballages de paillettes. Ce n’est qu’une fois mon forfait terminé que je me souviens que ma mère m’a demandé de moins forcé sur les paillettes cette année. Oups… Bah tant pis, c’est festif les paillettes ! Et puis, on se refait pas hein.





Corey avait un costume. Sa belle-mère le lui avait acheté pour ses dix-huit ans, à la fin de sa formation d’exorciste, pour la fête qu’ils avaient organisé. Il se forçait à voir ça comme tel, une fête, mais il peinait à se réjouir de ce souvenir et s’en voulait un peu. Même s’il avait duré peu de temps et qu’elle n’avait pas été si festive, ses parents s’étaient donné la peine de la faire, après tout.

Ce nouveau costume semblait plus guilleret que celui qu’il possédait déjà, d’un simple gris triste. Il n’avait pas osé dire à sa belle-mère qu’il aurait préféré quelque chose de plus coloré parce qu’elle trouvait ça “pas sérieux”, alors forcément, en voyant le joli bleu de son cadeau du jour, un sourire s’étala sur son visage et il décida de l’essayer. Il lui allait parfaitement ! Ce calendrier était vraiment magique, en fait. Il connaissait son animal favori, sa taille de vêtements… Incroyable ! Ce devait être ça, la magie de Noël !

Il s’observa dans le miroir. Il avait l’air élégant. Et coloré. Peut-être pas assez coloré, d’ailleurs. Il retira la chemise blanche fournie avec le costume et farfouilla dans ses affaire jusqu’à mettre la main sur une ses propres chemises - il en avait assez peu et une seule seulement n’avait pas de motifs - d’un joli rose saumon. Voilà, ainsi, c’était parfait ! A quelle occasion le porter, cependant ? Aucune idée. Il ne sortait pas vraiment pour de grandes occasions, même s’il considérait que chaque jour en était une. Mais il trouvait ça triste, de ne pas profiter de ce beau costume…

Une lumineuse idée lui traversa l’esprit. S’il voulait éviter de l’enfermer dans un placard et le voir un peu, quoi de mieux que de le mettre sur quelqu’un d’autre ? Il se dévêtit et quelques minutes plus tard, Titouan, son yéti des neiges, était sur son trente-et-un, fièrement assis sur le canapé, le nez ressortant à peine du col de la chemise.





Un père noël qui bouge sur un fond de musique de noël, c’est pas un peu tard pour le trouver ? Dakota trouve que si, mais bon, mieux vaut tard que jamais, non ? En plus, il pourra certainement lui resservir l’année prochaine. La demoiselle le retourne pour l’actionner. Tiens, il a été fourni avec les piles, comme c’est intelligent. Le père noël est assez plaisant à regarder, surtout quand il secoue sa cloche doucement. L’objet a un charme certains, il lui fait penser un peu à ces vieilles décorations de noël peintes à la main avec des cheveux et une barbe collées avec soin. Pas comme ces décorations “fabriqué en Chine” qui se ressemblent toutes et qui, au final, n’ont pas vraiment d’âme. Le père noël arrache un petit sourire à Dakota, il lui fait penser à ces décorations qu’elle admirait quand elle était enfant. Finalement, même s’il arrive à trois jours de noël, elle est contente de le trouver !





50 points ? Il est bien mignon ce calendrier, mais 50 points pour quoi ? Sur ma cagnotte fidélité ? Sur mon jeu de portable ? 50 points tombés du ciel qui servent à je-ne-sais-quoi ? Ces 50 points me laissent perplexe. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir en faire ? Aucune idée, pour l’instant, je suis en retard donc je m’en préoccuperais plus tard ! Machinalement, je fourre le papier dans ma poche et je file en direction du centre-ville pour récupérer les bûches commandées pour demain. Quand je me gare, une brillante idée me vient ! Avec un sifflotement joyeux, je sors le petit papier de ma poche, je le lisse bien comme il faut et je le coince sous l’essui-glace de la voiture turquoise garée un peu plus loin. Voilà ! Pas de doute, cet automobiliste sera sûrement content en découvrant qu’il a gagné 50 points ! A moins qu’il ne pense, en voyant le papier de loin, qu’il a hérité d’une contravention ? Bah, c’est plus mon problème ! Bon, la pâtisserie, elle est par où déjà ?




Après presque un mois de cadeaux tous plus farfelus les uns que les autres, Alec s’approche de son calendrier de l’avent pour ouvrir la dernière case. Qu’est-ce qu’il va bien y trouver cette fois ? Déjà le « cadeau » de la veille l’a laissé suspicieux, il redoute celui du jour. Après tout, c’est supposé être le « mieux » puisqu’il annonce l’arrivée de noël. Ouais, il a de sacrés doutes quand même ! Entre un stylo lumineux – qui ne lui aurait déjà pas plu quand il avait cinq ans – un jouet impossible à éteindre – merci son pouvoir – un pouf en forme de bonhomme de neige – sérieusement ?! – un pinceau ridicule qui avait foutu des paillettes partout – il avait dû tout nettoyer ensuite !! – et des boules avec sa trogne dessus, il avait été servi en cadeaux bizarres pour les prochaines années à venir !

Enfin, il relativise quand même, il n’y a pas eu que des cadeaux invraisemblables ! Il a été bien content de trouver la machine à capsule – qu’il a installé dans son bureau pour remplacer sa cafetière qui vient de le lâcher – ou encore le bon d’achat – il va falloir qu’il l’utilise d’ailleurs – le calendrier et le pense-bête également pourront s’avérer utiles, et puis, la palette de maquillage ferait un très beau cadeau pour sa belle-mère ! Malgré tout, il redoute quand même ce qu’il va trouver aujourd’hui.

Se sentant ridicule à craindre le contenu d’un stupide calendrier de l’avent, Alec ouvre la dernière case pour tomber sur une petite carte qui brille. Quoi ? Encore 50 points qui servent à rien du tout ?! Non, en la retournant, il peut lire « Carte sortie de situation périlleuse ». Un petit ricanement s’échappe de ses lèvres. C’est plutôt à Ezra qu’il faudrait offrir un truc pareil vu le nombre de fois où il doit aller le chercher en garde à vue ! Peut-être qu’il pourrait la lui donner ce soir ? Sa tête serait certainement impayable. Comme la fois où il lui avait offert la carte « sortie de prison » qu’il avait récupérée dans un vieux monopoly. Enfin bref, c’est pas tout, mais il a un dîner à préparer et le chevreuil ne va pas se cuire tout seul ! Il glisse la carte dans un tiroir puis attrape le calendrier pour le jeter avant d’enfiler son tablier pour cuisiner.